The importance of being an idle
Faut que je fasse la poussière dans ma chambre, chose qui n'a pas été faite depuis fin août.
Faut que je passe l'aspi avant que la moquette créée par l'accumulation de mes cheveux ne recouvre toute la surface de ma chambre.
Faut que je range un peu. Bientôt je pourrais plus ouvrir la fenêtre tellement de livres se sont entassés devant.
Faut aussi que je lise mes livres. Bon, sûrement pas tous en entier, mais au moins quelques pages de quelques uns.
Nan, mais moi, je suis paresseuse.
Quand j'étais petite, ma nounou m'avait dit une fois qu'elle croyait bien que j'étais la plus paresseuse de la famille. Depuis ce jour là, où je refusai d'interrompre mon dessin pour ranger mon cartable, j'ai décidé que oui, je serais paresseuse, puisque, de toutes façons, si c'est comme ça qu'on me voit, autant en profiter pour l'être.
Il y a deux ans, ma mère m'a fait rire. Elle m'a dit "ah, je me demande quand-même si je n'ai pas fait de vous des paresseux" en constatant que mon frère et moi participaient peu aux tâches ménagères. Je me suis retenue de lui répondre "bah si, moi, je suis paresseuse, mais bon, tu t'en étais déjà rendu compte, non?". Je crois que je n'ai rien dit.
Alors voilà, la meilleure façon pour que je ne fasse pas que je dois faire, c'est de me dire "il faut que je le fasse".
C'est loupé pour la rentabilité du week-end.
A la place, je me suis prise pour une superstar du micro. Et j'ai bu du thé devant la télé.
Faut que je passe l'aspi avant que la moquette créée par l'accumulation de mes cheveux ne recouvre toute la surface de ma chambre.
Faut que je range un peu. Bientôt je pourrais plus ouvrir la fenêtre tellement de livres se sont entassés devant.
Faut aussi que je lise mes livres. Bon, sûrement pas tous en entier, mais au moins quelques pages de quelques uns.
Nan, mais moi, je suis paresseuse.
Quand j'étais petite, ma nounou m'avait dit une fois qu'elle croyait bien que j'étais la plus paresseuse de la famille. Depuis ce jour là, où je refusai d'interrompre mon dessin pour ranger mon cartable, j'ai décidé que oui, je serais paresseuse, puisque, de toutes façons, si c'est comme ça qu'on me voit, autant en profiter pour l'être.
Il y a deux ans, ma mère m'a fait rire. Elle m'a dit "ah, je me demande quand-même si je n'ai pas fait de vous des paresseux" en constatant que mon frère et moi participaient peu aux tâches ménagères. Je me suis retenue de lui répondre "bah si, moi, je suis paresseuse, mais bon, tu t'en étais déjà rendu compte, non?". Je crois que je n'ai rien dit.
Alors voilà, la meilleure façon pour que je ne fasse pas que je dois faire, c'est de me dire "il faut que je le fasse".
C'est loupé pour la rentabilité du week-end.
A la place, je me suis prise pour une superstar du micro. Et j'ai bu du thé devant la télé.