Tea-time, grains de sel et sucre roux

A ne pas mélanger, le résultat serait plutôt imbuvable. Par contre, moi, je ne vais pas me priver de passer d'une chose à l'autre si ça m'amuse... comme du coq à l'âne par exemple. Ou whatever.

23 décembre, 2007

Joyeuses Kitcheries en Famille !

C'est dur de bosser quand, d'une, j'ai pas envie, et de deux, j'ai pas la tête à ça.

Bien sûr que non, j'ai pas la tête à ça, c'est la Nowelle !

Et comme de coutume, parce que j'aime dessiner et j'aime les kitcheries lumineuses, voilà un petit dessin rien que pour vos beaux yeux.

JOYEUX NOËL !


09 décembre, 2007

Blogger-Deprime, Bienvenue !

Mon chat me manque.

Quand je bosse, mon mémoire n'avance pas.

Quand je bosse pas, je culpabilise.

Mon frère déprime à cause de la prépa.


Je devrais passer à autre chose, mais j'y arrive pas.

J'essaie de prendre sur moi, mais j'y arrive pas.


Et pour couronner le tout, je m'écoute des bonnes musiques de déprime histoire de me faire encore plus de mal.

Putain, qu'est-ce que je m'aime pas en crucruche déprimée !

01 décembre, 2007

Conte de Noël

La bourse du CROUS que j'aime (Crous, je t'aime, je t'aime, je t'aime) est heureuse de vous offrir, rien que pour vos beaux yeux, un conte de Noël* qui vous éclaircira peut-être sur la note précédente.
Avant de lire, juste, sachez .... qu'il en faut peu pour être heureux, vraiment très peu pour être heureux, sachez vous satisfaire du nécessaire : un peu d'eau fraîche et de verdure, et des sous offerts par le Crous, ça suffit pour oublier vos soucis !

Petit Conte de Noël qui Apportera un peu de Lumière :

Il était une fois trois jeunes filles et un jeune homme.
Des demoiselles, la première était la plus attentionnée, la deuxième la plus jolie, et la troisième la plus talentueuse. Mais la première était aussi la plus jalouse, la deuxième la plus curieuse, et la troisième la plus exigeante. Elles se connaissaient tous, mais ne se parlaient guère.

Il arriva qu'un jour, le jeune homme s'intéressa à la première. Douce, attentive, et amusée, elle attirait son regard et son esprit fort perturbé en ces temps de doutes. Il leur fallut des mois pour apprendre à se connaître, mois pendant lesquels le jouvenceau ne se priva pas de quelques regards intéressés vers la deuxième jeune fille. Vinrent enfin les premiers baisers partagés. Au grand désespoir des jeunes amants, ils furent de bien courte durée : la jeune fille était appelée au-delà des frontières et quelques 600 km séparèrent alors le couple récemment uni.
Alors éloignée, craintes et angoisses affluèrent dans l'esprit jaloux de la jeune femme, et le couple nouveau bascula du bonheur parfait à l'incertitude qui accompagne la distance.

Un beau soir, le jeune homme et la deuxième jeune femme se retrouvèrent encore plus proches qu'ils ne l'avaient été jusque là. Plus que de simples regards, ils partagèrent un lit, échangèrent une nuit, puis une deuxième, et l'un comme l'autre s'y sentaient bien. Les marques d'affection qu'il lui accordait laissaient naître un doux espoir, auquel sa raison refusait pourtant de croire. De sa curiosité aigüe naquirent une multitude de questions, mais le séducteur ne pouvait se résoudre à y donner des réponses précises tant son propre esprit était embrumé. Ne souhaitant par les prendre en ridicule, le garçon arracha des larmes à la première et le dépit de la deuxième, mais, fort de sa sincérité, chacune se résolut à accepter son sort.

C'est alors que la troisième jeune femme, discrète et oubliée, fait son apparition dans notre récit. Quiconque aura lu ces quelques lignes viendrait à croire que le damoiseau choisirait pour compagne soit la première, avec laquelle il eut déjà passé quelques mois, soit la deuxième, pour laquelle il ressentait une profonde attirance partagée. Pourtant, vint un soir où le talent et la notoriété de la troisième la mirent en avant de façon fort inattendue et percèrent les yeux du garçon en plein coeur.

La première demoiselle, trop loin pour être mise au courant de cet entichement, conservait ses craintes fondées envers la deuxième. La deuxième, curieuse et rusée, entraperçut une connivence entre son amant perdu et cette jeune femme pour qui, malgré toute l'estime qu'elle lui accordait, elle n'avait guère de sympathie. Soucieuse, voire même indiscrète, elle ne manqua pas d'en toucher mots à son compagnon de passage. Celui-ci, gêné, lui avoua la dure réalité : sans avoir encore gouté à cette jeune femme, la certitude de pouvoir construire à ses côtés un avenir serein se dessinait de plus en plus clairement dans son esprit. Sa relation avec la première touchait à sa fin, mais la deuxième n'en serait la bénéficiaire, malgré ces doux instants volés qu'ils avaient partagés à l'ombre de tous, quelques jours auparavant encore. La troisième, avertie d'un problème de taille sans en connaitre les détails, patienta alors jusqu'à la décision du jeune homme. Et de sa patience et de son talent, l'admiration du jeune homme se transforma en amour sincère.

Alors,
La première connut la souffrance d'un double adultère.
La deuxième se retrouva dans une position bien amère.
Et la troisième s'attira, des deux premières, la haine et la colère.

Morale de l'histoire : à un, c'est bien ; à deux, c'est mieux ; à trois, c'est du grand n'importe quoi.


* uniquement en rapport à la saison, en fait.