Santa de feu vous souhaite un Joyeux Noël!

Avec un (tout petit) peu de retard, Joyeux Noel à tous mes lecteurs adorés!
Bien sûr, attentive et généreuse comme je suis, j'aurais voulu vous le souhaiter hier, mais j'ai pensé que seuls des lecteurs adorés très seuls et qui se font chier seraient venus me rendre visite en ce jour merveilleux du 25 décembre, c'est à dire, pas beaucoup de monde.
D'un autre côté, j'ai moi-même une vie en dehors de mon blog*, et ces deux derniers jours, elle fut pas mal remplie, contrairement à l'accoutumée.
Vous avez donc tous attendus aujourd'hui pour mes voeux, mais c'est très bien parce que vous êtes heureux après avoir mangé pendant 5 heures, bu pendant toute la journée et déballé vos nombreux cadeaux.

Alors, combien de cadeaux déballés le sourire forcé aux lèvres? Combien de cadeaux pour lesquels on est bien reconnaissant à l'inventeur de l'échange avec ticket de caisse?
Je détiens le record du monde pas très souvent battu, zéro, niet, rien, nicht, none.
Et même si mes cadeaux m'ont fait très plaisir et que j'ai été très gâtée, la fête était encore plus belle.
Oui, c'est dur à croire, mais il arrive que je préfère de bons moments à table avec de la famille que j'adore et qui habite à plus de 6200 km** à quelque magnifiques paquets qui étincellent. Ceci-dit, mes paquets, je les adore aussi.

Noël est venu très vite, et il est aussi passé très vite. On prépare tout, on se fait beau, on accueille les oncles, tantes, cousins et autre bébé avec le sourire, on papotte, on mange, on boit, on visite un peu la ville, on boit, on mange, on boit, on dort un peu, on déballe, on mange, on boit, on mange et on dit déjà au revoir.
Le soir, quand tout le monde est parti, ça craint vraiment. On commençait seulement à s'habituer aux gazouillis incessants et à faire des aller-retours cuisine-salle à manger quand tout à coup, plus personne et il faut tout ranger. La maison reprend sa taille spacieuse que l'on avait déjà oubliée.
Les seuls indices que Noël est bien passé, ce sont les cadeaux pas encore rangés au pied de son lit. Et les restes.

Après deux jours de bouffe permanente, j'avais un peu l'intention de me mettre au régime. Pas particulièrement parce que j'ai grossi, mais surtout parce que j'ai plus faim. Ouf, plus faim. Plus manger. Stop.
Bah perdu, il reste de tout: il reste de la salade, des carottes, de la pintade, du fromage, du pain, de la bûche au chocolat, de la terrine, du backeoffe de poisson, du vin, du champagne, des petits gâteaux, des chocolats, des fruits secs et j'en ai sûrement oublié.

De quoi tenir jusqu'au nouvel an.
Et après le nouvel an, je prendrais quelques tupperwares pour en rammener en Angleterre histoire d'avoir encore un petit goût de la cuisine de ma môman***.

Pour finir ce post festif**** sur une petite note assortie à l'esprit de Noël, regardez par votre fenêtre si vous habitez, comme moi, en Lorraine. Ôôôôôôh, les beaux flocons! Qui veut aller jouer dans la neige avec moi demain? Je vous rassure, je ne sais pas viser, c'est vous qui gagnerez la bataille.


* hé non, je ne vis pas sur cette page. Déçus?
** Philadelphie, Washington et New York, c'est plus facile avec un pied d'attache.
*** TOUT était fait maison. Oui, madame, tout! Même la buche. C'est ma maman la meilleure.
**** non, je vous l'accorde, pas vraiment. Mais je ne suis pas douée en adjectif.