Je l'épouse et je le tue après.

Je veux pas jouer le rôle de la salope mais bon, il y a tout de mêmes des choses que l'on ne fait pas.

Surtout pas pendant les vacances de Noël.

Genre, pour un cadeau empoisonné, l'idée est pas mal trouvée. Mais si c'était pour un cadeau cadeau, alors j'aurais préféré un diamant ou un séjour à New York tous frais payés (et dépenses incluses), mon cher petit Paul.

Mercredi midi, je pensais avoir fini ma disserte de cinéma américain*. La limite de mots n'était pas bien élevée -2000- mais c'est justement ce qui n'est pas très simple quand on a trois tonnes d'infos à placer. Ca donne un résultat assez flou qui va tout-de-suite dans le détail mais qui, y a intéret, répond quand même un peu à la question.

Ce matin, toute guillerette, il me prend l'envie d'en finir définitivement avec cette disserte. On sait tous qu'un devoir n'est jamais complètement fini tant qu'il n'est pas rendu. Je vais donc sur le site interne de la fac de Birmingham pour y mettre une copie électronique - chose obligatoire, je ne serais quand-même pas assez bête pour me l'imposer de plein gré. D'ailleurs, j'ai toujours pas compris comment faire, mais c'est pas vraiment le plus grave.

Comme je n'arrive pas à le mettre**, je navigue un peu, mais ma rame se casse et je clique là où il ne fallait pas: la liste des sujets.

Quelle mouche aurait pu me piquer pour que j'aille relire la liste des sujets, comme ça, par simple curiosité? Une mouche bien bizarre, mesdames et messieurs! Car, oui, je suis curieuse, mais je ne suis pas maniaque.
Et il n'y avait aucune raison pour que les sujets aient bougé.

Paul, il en a trouvé une de raison. Je sais pas laquelle. Mais mon sujet, auparavant "how important is the notion of nationhood in wartime Hollywood", est devenu un truc plus long sans nationhood mais juste representation of the nation et non plus wartime mais in war or peace.

Voilà, Paul, je t'aimais bien, mais là, je ne t'aime plus du tout. Ma disserte, tu la prendras telle quelle, et je ne vais pas la réécrire pour tes beaux yeux. Ni même pour un sujet changé.
Qu'est-ce qu'il lui a pris de changer les sujets comme ça, en pleines vacances, alors qu'il pourrait se reposer, j'en sais rien et je m'en fous. Mais c'est un peu stupide tout-de-même, surtout que ça fait 2 mois qu'on les a les sujets, et que ma disserte j'aurais très bien pu la rendre avant qu'il ne le change, ce bloody fucking sujet à la con.

Alors merde.

Et il me reste encore Shakespeare. Mais comme je deviens aussi folle que le fou de Lear, je vais peut-être avoir plus d'inspiration.***


* Henry VIII et les révolutions jacobites, c'est pas trop mon truc.
** non, ça ne m'a pas inquiétée plus que ça. Je m'étais faite à l'idée un bon mois plus tôt.
*** ceci est un petit jeu pour vous faire écrire des commentaires: celui qui aura trouver mon sujet de disserte sur Shakespeare aura gagner! Youpi!