Tea-time, grains de sel et sucre roux

A ne pas mélanger, le résultat serait plutôt imbuvable. Par contre, moi, je ne vais pas me priver de passer d'une chose à l'autre si ça m'amuse... comme du coq à l'âne par exemple. Ou whatever.

20 décembre, 2006

Ah, les réjouissances de fin d'année, j'adore!

Même si on a un peu de mal à s'en rendre compte, Noël, c'est tout bientôt. Tellement bientôt, même, que dans une semaine, Noël sera passé. Fini. Over. Il faudra attendre quelques 360 jours pour que ça recommence.
Cadeaux déballés, et papiers-cadeaux déchirés, froissés, jettés. A cette heure-ci, la semaine prochaine, vous serez sûrement en train de cuver, ou bien au régime, ou en train de faire la queue dans les magasins pour échanger cette énième cadeau qui ne vous plaît pas/ que vous avez déjà, ou encore en train de rassurer votre mère que vous a-do-rez son cadeau mais simplement, c'est dommage, ça va pas avec ce que vous portez d'habitude (!). La magie de l'après-Noël. Ou pas.

Comme chaque année, Noël apporte son lot de réjouissance. Un peu plus que chaque année, j'aurais tendance à dire.
Les cadeaux, ça reste du même ordre. Deux scénarios, plus un troisième tellement rare que je ne le considère pas vraiment.
scénario 1: quand j'ai déjà une idée de cadeau. Alors, la plupart du temps, je ne trouve pas. Je fais 10 000 magasins pour trouver ce que j'avais en tête, et comme je ne trouve toujours pas, au bout de 10 000 magasins, je commence un peu à perdre la tête. Ca se comprend, hein. Je retourne donc au premier magasin visité et finis par prendre n'importe quoi. Je suis tellement énervée que j'oublie de demander un emballage, et je me retrouve chez moi à essayer de faire tenir ce bout là avec un bout de scotch qui scotche pas, et le cadeau finit en papier-poubelle. Je suis pas très douée avec un rouleau de scotch.
scénario 2: je n'ai pas d'idées. Scénario guère plus rassurant: je me promène dans les rayons. La première demi-heure, c'est du genre "oh c'est joli!", "ça, ça pourrait lui plaire", ou encore "bon, ça me paraît pas trop mal si j'ai rien tout à l'heure". Au bout de 50 000 rayonnages, c'est devenu "putain, je trouve pas", "en fait, je sais pas, je me demande si je connais vraiment ses goûts au fond.. aaaah, je doute, j'aime pas!!" et "ça fait 3h que je tourne en rond et résultat des courses: j'ai rien, je perds la tête, j'ai chaud, y a plein de monde, j'aime pas ça".
Dans les deux cas, moyennes, les réjouissances donc. Il arrive quand même que je trouve tout-de-suite (scénario 3). En général, c'est au mois de novembre. Il n'est jamais trop tôt pour commencer.

Deuxième réjouissance des fêtes de fin d'année: le boulot, les partiels, les exams, les dossiers, tout ce qui est moins fun et, en plus, qui passe encore moins bien avec du champagne.
Cette année, je dois dire que je suis bien gâtée. Mmh, comment dire.... j'ai simplement une montagne de trucs à rendre/faire/réviser/commencer/avoir fini pour le 15 janvier. La montagne, ça vous gagne pas toujours. Ahah.

Conséquence de cette charge inhabituelle de travail: je passe mes soirs devant mon ordi. A taper mes devoirs, bien sûr. Tout en étant connectée à msn. Mais il m'arrive quand même de bosser vraiment. Parfois même, prise dans un entrain de motivation, je décide de goûter devant mon ébauche de problématique, histoire de ne pas perdre trop de temps à goûter devant la télé - puisque le goûter devant la télé s'enchaîne généralement avec Questions pour un champion, qui s'enchaîne à d'autres trucs, puis c'est l'heure du repas, et puis c'est le film du soir, et j'ai pas bossé un poil.
Et si je suis vraiment vraiment motivée, je m'en rends compte tout de suite: alors que j'étais en train de taper un truc super intéressant - comme tout ce que j'écris - , je m'aperçois très déçue que mon goûter s'est fini tout seul. Imaginez-vous la scène: vous mangez tranquillement vos tartines de nutella, seule petite touche agréable du moment que vous êtes en train de vivre. Et puis, tout à coup, vous tendez la main vers votre assiette... et il ne reste plus rien. Sans le savoir, vous avez avalé votre dernière bouchée, généralement la meilleure puisque la dernière, sauf que là, vous l'aviez mangée sans en avoir conscience, et elle avait au final le même goût que les autres. Nul. Et votre tasse de thé. Vous aviez oublié que vous aviez une tasse de thé. Il est froid maintenant. C'est dégueulasse du thé froid, et ça l'est encore plus quand c'était du thé au lait à la base. Ouais, mais ça m'arrive souvent quand je m'applique vraiment à mon boulot. Par contre, c'est rare que je m'applique vraiment à mon boulot.


J'aime bien Noël, quand-même. Même si ça serait encore mieux sans tout ça.



Joyeux Noël bande de lecteurs!

2 Comments:

  • At 21 décembre, 2006 22:32, Anonymous Anonyme said…

    Joli dessin. Moi zaussi j'aime Noël surtout quand j'ai la chance de voir l'océan. Mais j'ai pas de comms ?Comment ça se fait ça ? Tu dis pas que Steve est mimi sur ma dernière photo ?

     
  • At 25 décembre, 2006 03:01, Blogger Clem said…

    On doit etre des jumelles séparées a la naisssance... La scene du thé froid (oui j'aime pas le nutella) et je fais semblant de travailler en etant devant msn...C horrible, je m'y reconnais...

    Si tu veux faire semblant de travailler, et savoir qu'a l'autre bout d'msn, y'a une autre personne qui fait semblant de travailler et qui dans quelques secondes va prendre une gorgée de thé au lait froid (rigole pas mais le vieux mug a moitié plein et archi froid d'hier soir est encore sur mon bureau la!)voici mon adresse msn: typhuscat@hotmail.com
    Sometimes it's better not to wonder why people have such weird a
    mail addresses, at least it's not titemeuf_du_54 ou pd_de_sa_race69...

     

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