Une petite metaphore pour la forme.
Une annee comme une annee Erasmus, c'est un peu comme un livre.
Au debut, on voit pas trop ou l'auteur veut nous mener, on est un peu perdu, on a du mal a accrocher. Au fur et a mesure qu'on avance dans les chapitres, on s'attache aux personnages, les lieux decrits nous paraissent familiers et l'histoire devient franchement trop bien.
On tourne les pages, on tourne les pages, on s'emballe, on tourne les pages plus vite, et on arrive vers la fin... on se surprend a ralentir un peu, on tourne les pages moins vite, on relit chaque phrase 2 fois pour en profiter un peu plus. Le titre du dernier chapitre arrive. Ca fait un petit pincement au coeur parce qu'on sait que, bientot, on devra refermer ce livre, le ranger sur une etagere poussiereuse, et toutes les belles aventures ne seront plus que des lettres qui forment des mots dans des phrases sur des pages cornees en papier recycle. Des moments vecus qui ne sont plus que des souvenirs d'encre et de papier.
MAIS*...
...quand on a un autre livre, la suite, qui nous attend sur la table de nuit, on s'en fout d'arriver a la fin du premier. On s'en fout grave total. On veut meme en finir le plus vite possible. Vite, vite, vite, on le finit, on le range, et on commence le volume deux. Il a l'air trop bien mieux.
En juillet 2007, je pars aux Etats-Unis. D'accord, c'est un voyage en famille, genre "chouette on prend tous l'avion en meme temps! tu vas prendre le poulet en brochette ou le saumon au riz? A Washington, on se tient tous la main pour ne pas se perdre, et a New York, Clemence**, tu ne t'echappes pas a Macy*s avec la carte bleue de ton pere***", mais meme en famille, ca reste LES ETATS-UNIS.
Je vous ai deja dit que mon oncle a un home cinema dans le sous-sol? Et que mon cousin a un jacuzzi? Et qu'aux Etats-Unis, contrairement a l'Angleterre, en ete, il fait toujours beau et chaud? Et que les Americains, contrairement aux Anglais, ils parlent de plein de choses avec tout le monde, ils aiment parler, ils veulent echanger, ils ne restent pas dans leur coin et qu'ils sont bavards, ouverts et accueillants? Et que les glaces, la bas, elles sont trop bonnes et qu'on peut y mettre tout ce qu'on veut, meme des emenems?
'Tain, l'Angleterre, c'est trop pourri****.
* et c'est la que le mais fait son entree.
** nan, ma mere ne m'appelle pas Firemane.
* ah les nuls, vous avez cru que l'etoile de Macy*s, c'est une asterisque!!!
*** aux Etats-Unis, seule une signature suffie... pour une escroc-artiste comme moi, c'est synonyme de shopping a volonte.
**** yeah, but... no... I don't mean it really.... although...
Au debut, on voit pas trop ou l'auteur veut nous mener, on est un peu perdu, on a du mal a accrocher. Au fur et a mesure qu'on avance dans les chapitres, on s'attache aux personnages, les lieux decrits nous paraissent familiers et l'histoire devient franchement trop bien.
On tourne les pages, on tourne les pages, on s'emballe, on tourne les pages plus vite, et on arrive vers la fin... on se surprend a ralentir un peu, on tourne les pages moins vite, on relit chaque phrase 2 fois pour en profiter un peu plus. Le titre du dernier chapitre arrive. Ca fait un petit pincement au coeur parce qu'on sait que, bientot, on devra refermer ce livre, le ranger sur une etagere poussiereuse, et toutes les belles aventures ne seront plus que des lettres qui forment des mots dans des phrases sur des pages cornees en papier recycle. Des moments vecus qui ne sont plus que des souvenirs d'encre et de papier.
MAIS*...
...quand on a un autre livre, la suite, qui nous attend sur la table de nuit, on s'en fout d'arriver a la fin du premier. On s'en fout grave total. On veut meme en finir le plus vite possible. Vite, vite, vite, on le finit, on le range, et on commence le volume deux. Il a l'air trop bien mieux.
En juillet 2007, je pars aux Etats-Unis. D'accord, c'est un voyage en famille, genre "chouette on prend tous l'avion en meme temps! tu vas prendre le poulet en brochette ou le saumon au riz? A Washington, on se tient tous la main pour ne pas se perdre, et a New York, Clemence**, tu ne t'echappes pas a Macy*s avec la carte bleue de ton pere***", mais meme en famille, ca reste LES ETATS-UNIS.
Je vous ai deja dit que mon oncle a un home cinema dans le sous-sol? Et que mon cousin a un jacuzzi? Et qu'aux Etats-Unis, contrairement a l'Angleterre, en ete, il fait toujours beau et chaud? Et que les Americains, contrairement aux Anglais, ils parlent de plein de choses avec tout le monde, ils aiment parler, ils veulent echanger, ils ne restent pas dans leur coin et qu'ils sont bavards, ouverts et accueillants? Et que les glaces, la bas, elles sont trop bonnes et qu'on peut y mettre tout ce qu'on veut, meme des emenems?
'Tain, l'Angleterre, c'est trop pourri****.
* et c'est la que le mais fait son entree.
** nan, ma mere ne m'appelle pas Firemane.
* ah les nuls, vous avez cru que l'etoile de Macy*s, c'est une asterisque!!!
*** aux Etats-Unis, seule une signature suffie... pour une escroc-artiste comme moi, c'est synonyme de shopping a volonte.
**** yeah, but... no... I don't mean it really.... although...
4 Comments:
At 19 juin, 2006 13:19, Anonyme said…
mdr, c'était bien partie genre nostalgique à fond mais j'adore comme les States te font vite dénigrer l'Angleterre! ah sacrée Firemane!
At 19 juin, 2006 17:03, Anonyme said…
Chuis d'accord. Tain, l'Angleterre c'est pourri!
At 20 juin, 2006 17:12, Anonyme said…
Ouais pas mal cette fin ! Lol. Veinarde va ! :)
At 20 juin, 2006 19:53, Anonyme said…
yo fwangine!
Je me faisait un peu chier alors je me suis dit "tien tien, que peut elle dire de beau?".
Decidement ca me fait bien marrer qd tu parles de nous, mais c horriblement vrai...
Pi t' es trop une poetesse(oO), le coup du livre, ca grave fracasse sa mere-grand!
Profite bien des derniers temps qu' il te reste a vivre, apres tu devra te contenter de survivre... (la phrase choc!)
chow
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