Tea-time, grains de sel et sucre roux

A ne pas mélanger, le résultat serait plutôt imbuvable. Par contre, moi, je ne vais pas me priver de passer d'une chose à l'autre si ça m'amuse... comme du coq à l'âne par exemple. Ou whatever.

30 juin, 2007

Jardinage

Se faire couper l'herbe sous le pied, ce n'est ni agréable, ni productif.
Bon, ce n'est pas très douloureux non plus : pas besoin d'une tronçonneuse ou d'une scie électrique pour le faire, vous voyez, des ciseaux, ça suffit amplement. C'est fou comme c'est petit et ridicule, un brin d'herbe. Et même si il est inévitable de blesser un tant soit peu le pied posé sur le brin d'herbe, les ciseaux qui le coupent ne font pas de blessures de guerre non plus. Pas douloureux, donc.
Par contre, ça irrite. C'est vrai quoi, ça gratte une éraflure. Même quand c'est une éraflure de ciseaux. Prenez les coupures de papier, par exemple (papier / ciseaux / éraflure / coupure / association d'idées) : c'est super irritant, bien que plus supportable qu'une amputation à vif du bras à la tronçonneuse. Pas besoin d'appeller Doug, en gros. Même si on a envie. Et les éraflures (ou les coupures, si vous prenez du papier), quand ça irrite, ça énerve. Et ça met de mauvaise humeur. Et alors on gratte. Et ça saigne. Là, ça fait un peu mal. Les méchantes bactéries se mêlent à votre hémoglobine toute faiblarde, ça piquotte, mais, heureusement, Capitaine Pierrot, à bord de son lymphosite B, est là pour les combattre. Et donc, ça cicatrise. Et ça re-énerve. Parce que ça re-gratte. Mais moins, quand même. Et puis on oublie un peu, pas grave quoi, rien qu'une petite éraflure de chochotte.

Mais franchement, si j'avais su qu'une coupeuse se trouvait sur ma pelouse, bah j'aurais couru un peu plus vite plutôt que de profiter de ma balade. Salope.