Tea-time, grains de sel et sucre roux

A ne pas mélanger, le résultat serait plutôt imbuvable. Par contre, moi, je ne vais pas me priver de passer d'une chose à l'autre si ça m'amuse... comme du coq à l'âne par exemple. Ou whatever.

10 janvier, 2009

Back in the old days ...

C'est vraiment marrant, de se relire, une fois tous les évènements passés, digérés, et oubliés.
Je savais que j'avais commencé ce blog pour mon départ en Angleterre, mais j'avais oublié que c'était il y a plus de 4 ans.
Je savais tout ce qui s'est passé et que j'ai raconté, avec plus ou moins de franchise et plus ou moins de décors rajoutés, mais j'avais oublié comment je disais tout ça.
Je savais que mon regard adopté était toujours (plus ou moins) blasé, lucide, direct (appelez-le comme vous voudrez), mais j'avais oublié à quel point ça aurait pu être le même aujourd'hui.
Je viens de reparcourir un peu toutes mes pages. Et, en fait, ça me fait drôle. Je n'ai pas l'impression d'avoir trop changée.

Après tous ces mois, et tout ce qui a pu se passer. Je me retrouve vraiment bien, et c'est étrange. Vraiment, je veux dire. Comme une faille spatio-temporelle, vous voyez. Pouf, je suis là, dans mon lit (ouais, le wifi est mon ami) canadien, perdue dans la campagne de Nouvelle-Ecosse, à l'aube de 2009, et pouf, je relis ça, et j'étais à Birmingham, boulevard Scarpone, à Laxou, et c'était en 2005, 2008, ou n'importe quand entre les deux. Une vraie faille, je vous dis.
Du même type que la faille du "syndrome musical des années lycée". La chanson, là, qui passe d'un coup à la radio, que vous aviez complètement oubliée, mais qui vous ramène sans prévenir au lycée parce que vous l'écoutiez tout le temps, et du coup, vous avez l'impression de retomber à vos 16 ans et vous avez le sentiment étrange que vous êtes toujours le même alors que tant de temps s'est écoulé, et que tant de choses vous ont changé, pourtant. Ce même sentiment étrange qui vous rappelle que cette époque là, c'est du passé, loin, avant, révolu, alors que pour vous, ça sonnait juste comme un présent d'il y a quelques temps... tout ça vous passe par la tête, tout bien confus, alors qu'en soi, bah non, c'est juste une chanson et c'est débile. Bah voilà, ce genre de faille.

C'est un coup à se rendre nostaglique, tout ça. Bon, alors voilà. Je crois que ça y est. On commence la dernière année de la première décennie des années 2000. Vous avez les boules ? Bah, fallait s'y attendre. Au moins, on l'a fait jusque là. Wouhou.
Pour la première fois depuis longtemps, j'ai tellement aimé l'année passée que j'ai peur que la suivante ne soit pas à la hauteur. J'ai jamais eu peur d'entammer une nouvelle année. On dirait que je vieillis un peu. Oh, ta gueule, conscience, on verra bien.
Bientôt, les amis (hahaha, genre, j'ai suffisamment de lecteurs pour qu'ils lisent ce message-ci avant le suivant...), votre magnifique GRAND HOROSCOPE 2009 ! Est-ce que, vous aussi, vous devriez avoir peur ? La réponse, bientôt, sur vos écrans.