Tea-time, grains de sel et sucre roux

A ne pas mélanger, le résultat serait plutôt imbuvable. Par contre, moi, je ne vais pas me priver de passer d'une chose à l'autre si ça m'amuse... comme du coq à l'âne par exemple. Ou whatever.

24 février, 2008

La question à la con

Rien de tel, en pleine grippe qui vous cloue au lit pour plus de 3 jours, que de trainasser sur internet et vous rendre compte que vous avez laissé votre blog en plan pendant pratiquement 2 mois. Non, je n'irais pas me justifier. C'est comme ça, et c'est tout.
Par contre, là, j'ai un peu besoin de vos conseils. Oui, rho, c'est vrai, je pourrais vous le demander en face (d'ailleurs, je le fais), mais j'ai bien envie d'insister, en bonne chieuse que je suis, en vous le demandant par internet :

euh ....


mmh...



Je fais quoi, l'an prochain ?


Oui, c'est un peu con, n'est-ce pas ? Jusque là, j'ai l'impression que prendre une décision s'était soit fait tout seul (genre je me suis retrouvée en anglais par hasard) soit fait facilement (j'ai jamais aimé les maths, j'allais pas faire S, quand-même ! ). Et maintenant que les vraies décisions, les seules qui risquent un peu de décider de mon avenir, sont à prendre, je me trouve comme une conne face à un mur. Ah, tiens, c'est marrant, le correcteur d'orthographe de Firefox connaît pas conne. Rien à voir, non.
Le truc, voyez-vous, c'est que je n'ai pas foncièrement envie de quitter Nancy. Pas tout-de-suite tout-de-suite. Et je ne ferai aucun commentaire là-dessus. Le truc, aussi, c'est que je ne veux pas faire de thèse. C'est la seule chose dont je suis à 100% sûre. C'est peu, d'être sûre sur un seul choix, mais au point où j'en suis, c'est vraiment rassurant. L'autre truc, c'est que j'ai moyen envie d'être prof. Enfin, l'agreg, vous me le donnez, je le prends. Mais, dommage, ils le donnent pas. Et le Capès, bah je déteste les collégiens, je déteste les collégiens, point barre. J'ai pas envie d'aller en banlieue parisienne, j'ai pas envie d'aller en banlieue parisienne, point barre.
Alors je cherche des autres possibilités. Je déteste vraiment les problèmes d'orientation, ça me prend la tête, ça m'énerve, ça me tape sur les nerfs, ça me met de mauvaise humeur, ça me met face à un mur de 100 m. de haut tellement bien bâti que même le grand méchant loup des petits cochons aurait beau souffler dessus, ça changerait rien.
C'est stupide, jusqu'à la Première, j'avais 10 000 envies de boulot... oui, parce que c'est de ça qu'il s'agit en fait. Pas juste d'orientation. Non. D'orientation professionnelle. Ce qui est un tantinet plus engageant. J'ai tout voulu faire. Arrivée à la fac, je me suis investie dans mes études (enfin, là, plus trop...), j'ai beaucoup apprécié tout ce que j'y ai appris, et j'ai rencontré des gens super (allez, rougissez pas ! ). Et pis j'ai oublié de me demander ce que je ferais. Et là, je sais pas. Je déteste ne pas savoir.

Alors, je fais quoi ?
1) Je prépare un concours qui m'envoie, sans me demander mon avis, n'importe où en France et me poste face à des petits cons qui ne comprennent pas la différence entre To be et To have (which is not the question).
2) Je perds une année à préparer un concours que je n'aurais pas, parce que je refuserai de mettre ma vie de côté pendant 10 mois. Ce qui, au fond, ne fais que décaler la-dite question d'un an.
3) Je prépare les concours des bibliothèques, ce qui me tenterait bien, parce qu'au fond, j'aime bien les bouquins et tout ça et tout ça. Notez bien que ça ne m'engage pas à l'avoir du premier coup (mais ça me ferait chier de ne pas réussir). Le truc, là, c'est que pour préparer ces concours, c'est soit complètement tout seul (aaah nooon ! déjà vécu avec la recherche du master), soit avec seulement quelques petites heures par semaine : donc ça se fait pas tout seul, mais avec autre chose (et faut trouver quoi).
4) Soit je trouve autre chose.

Alors, vous en pensez quoi ?